Après avoir subi une agression et des sévices de la part de gendarmes à Douala, Me Richard Tamfu, avocat au Barreau du Cameroun, s’est exprimé publiquement pour clarifier sa position. Cet incident, survenu alors qu’il s’opposait à une arrestation arbitraire de son client, a suscité une vague d’indignation nationale et internationale.
Dans une déclaration postée sur Facebook, l’avocat a affirmé son engagement inébranlable pour la justice :
« Une convocation n’est pas un mandat d’amener. Merci à vous tous pour le soutien. Soyons forts. »
L’origine du conflit
Richard Tamfu contestait une procédure irrégulière, où son client, visé par une simple citation, faisait l’objet d’une arrestation forcée. Cette prise de position lui a valu une agression physique, documentée dans une vidéo qui a rapidement circulé sur les réseaux sociaux.
Réactions indignées
L’acte de torture a provoqué une levée de boucliers parmi les défenseurs des droits humains. Le Mandela Center International (MCI) a exigé des sanctions immédiates contre les responsables de ces abus. De son côté, l’avocat Edward Lyonga a dénoncé un mépris flagrant des principes de justice :
« Ces actions violent les normes juridiques et représentent un affront à l’État de droit. »
Une atteinte à l’état de droit
L’incident met en lumière des problèmes systémiques au sein des forces de l’ordre au Cameroun, notamment un manque de respect des droits fondamentaux et une méconnaissance des procédures légales. Les appels à la justice pour Me Tamfu symbolisent une lutte plus large contre l’impunité et la défense des droits des citoyens.
L’affaire Tamfu illustre une fois de plus l’urgence de réformer les pratiques des forces de sécurité et de réaffirmer les principes fondamentaux de l’état de droit dans le pays.