Les chercheuses et chercheurs de l’Université de Cambridge ont mis au point une nouvelle méthode d’imagerie permettant d’évaluer plus rapidement l’efficacité des traitements contre le cancer de l’ovaire. Ce type de cancer, qui reste l’une des principales causes de décès chez les femmes, est souvent diagnostiqué tardivement et présente des réponses variables aux traitements.
Un gain de temps précieux pour les patientes
Avec les outils actuels, les patientes doivent attendre plusieurs semaines, voire des mois, pour savoir si leur traitement est efficace, laissant le temps au cancer de progresser. La nouvelle technique, basée sur la tomographie par émission de positons (TEP), permet de prédire rapidement la réponse au traitement.
En injectant un traceur qui cible les cellules cancéreuses et émet un rayonnement détectable, cette méthode offre une évaluation précise des effets des thérapies en temps réel. Ce procédé pourrait permettre aux oncologues d’ajuster plus rapidement les traitements, augmentant ainsi les chances de survie des patientes.
Le contexte préoccupant du cancer de l’ovaire
- Incidence : En 2023, plus de 5300 nouveaux cas ont été enregistrés en France.
- Mortalité : Selon l’Institut national du cancer, ce cancer a causé 3400 décès en 2021.
- Forme prédominante : Environ 70% des cas sont des cancers séreux de haut grade, associés aux taux de survie les plus bas.
Grâce à la recherche, les scientifiques ont identifié plusieurs sous-types métaboliques de ce cancer, chacun ayant des vulnérabilités thérapeutiques distinctes.
Perspectives d’avenir
Cette avancée technologique s’inscrit dans un contexte où la personnalisation des traitements est devenue une priorité en oncologie. La méthode d’imagerie développée à Cambridge pourrait non seulement améliorer les taux de survie mais également réduire les effets secondaires inutiles en évitant des traitements inefficaces.
C’est une lueur d’espoir pour les patientes et leurs familles, et un pas en avant dans la lutte contre un cancer particulièrement agressif.