Carlos Tavares, PDG de Stellantis, a démissionné immédiatement à la suite d’un différend au sein du conseil d’administration. Sa sortie intervient dans un contexte difficile pour le constructeur automobile, marqué par une chute des ventes et des profits, ainsi qu’un avertissement sur les résultats en Amérique du Nord.
Points clés :
- Problèmes financiers et stratégiques :
- Stellantis a vu ses ventes baisser fortement en Amérique du Nord, en partie à cause d’une offre mal alignée avec les goûts des consommateurs.
- Les concessionnaires peinent à vendre un surplus de véhicules, notamment en raison d’une gamme vieillissante.
- La part de marché de Stellantis a reculé face à des concurrents plus dynamiques et aux pressions des rivaux chinois.
- Impact sur les opérations :
- La fermeture prévue de l’usine Vauxhall à Luton au Royaume-Uni met environ 1 100 emplois en danger.
- L’usine devait initialement produire le fourgon électrique Vivaro à partir de 2025, un projet désormais abandonné.
- Tensions internes :
- Henri de Castries, administrateur indépendant, a souligné que des divergences entre le conseil et M. Tavares ont conduit à la décision.
- Cette démission intervient alors que M. Tavares avait déjà annoncé qu’il quitterait son poste en 2026, affaiblissant potentiellement son autorité.
- Répercussions :
- Le départ de M. Tavares a entraîné une chute supplémentaire de 9 % du cours de l’action Stellantis, qui avait déjà perdu 40 % depuis le début de l’année.
- John Elkann, président du conseil d’administration et membre de la famille Agnelli, dirigera temporairement une équipe exécutive et supervisera la recherche d’un successeur.