Le 27 novembre 2024, un calme fragile règne au sud du Liban après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Le Premier ministre libanais, Nagib Mikati, a présidé un Conseil des ministres pour présenter les grandes lignes de l’accord et annoncer le déploiement de l’armée libanaise dans les zones concernées. Le calme observé aujourd’hui contraste fortement avec les bombardements israéliens des jours précédents, qui ont ciblé l’ensemble du pays, y compris Beyrouth.
Retour progressif à la normalité
Les habitants déplacés du sud du Liban commencent à revenir dans leurs villages, bien que l’armée libanaise les ait appelés à patienter avant de regagner leurs foyers tant qu’Israël n’a pas entièrement retiré ses forces. Après plus de quatorze mois de combats, dont deux mois de guerre totale avec le Hezbollah, le retour à un certain apaisement est lent, mais palpable des deux côtés de la frontière.
Les perspectives israéliennes et palestiniennes
Du côté israélien, le calme est également présent, bien que de nombreux habitants d’Israël expriment une certaine appréhension quant à la durabilité de cette trêve. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a souligné que cet accord ne signifie pas la fin des hostilités, notamment vis-à-vis du Hezbollah et de l’Iran. D’un autre côté, le Hamas considère cet accord comme une victoire pour la résistance, tout en appelant à un cessez-le-feu global à Gaza.
Soutien international
La Turquie a exprimé son soutien au Liban et a appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour respecter strictement le cessez-le-feu. Le pays a également proposé de soutenir le Liban dans la reconstruction, tout en insistant sur la nécessité d’une trêve permanente à Gaza.