Le Royaume-Uni a récemment annoncé qu’il suspendait l’examen des demandes d’asile des migrants syriens, dans l’attente de clarifications concernant la situation en Syrie, où les tensions politiques et humanitaires demeurent élevées. La décision fait suite aux inquiétudes sur un possible nouvel afflux de réfugiés. Parallèlement, Asma el-Assad, épouse du président syrien Bachar el-Assad, fait face à une interdiction de séjour au Royaume-Uni, en dépit de sa nationalité britannique.
Des liens avec Londres
Asma el-Assad, née et élevée au Royaume-Uni, possède la double nationalité. Dans les années 1990, elle y a étudié et y a rencontré Bachar el-Assad, le futur président de la Syrie. Au début de son mandat, elle incarnait une figure moderne et raffinée, promouvant les droits des femmes et agissant comme un visage médiatique du régime syrien. Cependant, son image a radicalement changé après le début de la guerre civile syrienne, où elle a été perçue comme une figure centrale du régime, notamment pour sa répression des manifestations.
Sanctions et interdiction de séjour
En raison de son rôle politique et de son implication dans la guerre civile syrienne, Asma el-Assad a été visée par des sanctions britanniques. Ses avoirs au Royaume-Uni ont été gelés en 2012. Bien qu’elle possède un passeport britannique, le gouvernement de Londres a indiqué que son retour au Royaume-Uni est exclu. En outre, le Royaume-Uni envisage de lui retirer sa nationalité, une mesure qui a déjà été appliquée à d’autres binationaux partis combattre aux côtés de l’État islamique en Syrie.
Le cas des Britanniques partis rejoindre Daesh
Le gouvernement britannique surveille également le sort de Britanniques qui ont rejoint l’organisation État islamique (OEI). Bien que ces anciens combattants soient principalement détenus dans des prisons syriennes, la volatilité de la situation locale suscite des préoccupations concernant leur potentiel retour clandestin au Royaume-Uni. Les autorités restent vigilantes face à cette menace, bien que le risque immédiat ne soit pas encore avéré.
Cette situation met en lumière les tensions diplomatiques et sécuritaires du Royaume-Uni vis-à-vis des figures liées au régime de Bachar el-Assad et aux groupes terroristes opérant en Syrie.
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